Avant de conclure, mardi 23 novembre, son intervention devant les maires de France réunis en Congrès, à la Porte de Versailles, le président de la République, Nicolas Sarkozy, a évoqué 2 préoccupations majeures : la dépendance et la santé.
Au même titre que les retraites, la dépendance est aux yeux de Nicolas Sarkozy « un enjeu absolument national qu’il faut affronter ». Le vieillissement de la population ainsi que l’ « incapacité » de nombre de départements à financer l’explosion de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) conduit ces mêmes départements à des « situations d’étranglement ».
Raison pour laquelle le président de la République a marqué sa volonté de conduire avec les collectivités locales une réflexion et une réforme de la dépendance en 2011 sinon « il y aura une véritable explosion de vos ressources locales ».
Son objectif est donc clair : que « les décisions soient prises en 2011 pour une réponse en 2012 ».
Sur la santé, Nicolas Sarkozy fait un constat : un chiffre record de médecins (210 000) mais d’un côté des départements en situation de désertification et de l’autre des quartiers en hypertrophie. Le remède ? Repenser le statut du médecin, sa rémunération mais également le financement des jeunes internes. En contre partie ils s’engageraient pour une période déterminée à s’implanter dans une zone où il n’y a pas de médecine. « Si on ne fait pas cela on ne va pas s’en sortir », a-t-il confié sous les applaudissements des maires.