Lors de son intervention télévisée, Nicolas Sarkozy a précisé que la France ne menait pas de politique de rigueur synonyme, selon lui, de baisse des salaires et de hausse généralisée de l’impôt. « Ce qui ne me fait pas peur c’est le mot rigoureux », a-t-il précisé. « Rigoureux ça veut dire qu’on revient à l’équilibre » (des comptes publics, n.d.l.R).

Pour le chef de l’Etat l’objectif est de faire descendre le déficit public de 8% du PIB à 3% pour 2013.

Rappelant un certain nombre de mesures touchant le train de vie de l’Etat, Nicolas Sarkozy a invité les collectivités locales et territoriales à participer à cet effort national.

Rappelant notamment la décision de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, soit déjà 100 000 postes en 3 ans, 34 000 postes en 2011, le chef de l’Etat s’est demandé ce qui empêchait « les régions de France d’appliquer la même règle ». Des collectivités qui ont créé 34 000 postes par an depuis 10 ans, hors transferts de compétence. « Il n'y a aucune raison que l'Etat s'impose une gestion rigoureuse et que les collectivités territoriales, notamment les régions, continuent une politique d'augmentation du nombre de fonctionnaires »,a-t-il lâché.