Dans un parti socialiste divisé sur les retraites, schizophrène sur la sécurité, déboussolé face à la pénétration dans ses rangs d’une extrême gauche aussi passéiste que dangereuse, Martine Aubry s’est livrée une fois de plus à une manœuvre dérisoire en prononçant un réquisitoire éhonté à l’encontre du Président de la République et de la politique du Gouvernement.
 
L’anti-sarkozysme jusqu’à la caricature est décidément le seul ciment qui peut cacher les fissures profondes qui craquèlent jusqu’à la façade d’unité que tente désespérément de présenter le PS.
 
Les Français ne sont pas dupes. A 63 % ils ne croient rien des engagements du PS sur la retraite à 60 ans et ils ont raison ! Car comme d’habitude les socialistes dénoncent mais ne proposent rien, rien de sérieux, rien de crédible sauf à revenir aux situations passées qui ont pourtant fait la preuve de leur totale inefficacité.
 
Madame Aubry et le PS c’est le retour aux années 80, de sinistre mémoire.