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Le blog de David Debruyne

TÉMOIGNAGES

source: http://www.charles-de-gaulle.org/

Philippe de Gaulle : le fils du général de Gaulle témoigne 
 

Philippe de Gaulle"Un certain général de Gaulle, qui se trouve à Londres, vient de lancer un appel à tous les Français présents en Grande-Bretagne"

Philippe de Gaulle, prépare le concours d'entrée à Navale


"Le journal que j'achète au hasard dans la rue, ce matin du 19 juin, contient un entrefilet particulièrement intéressant : un certain général de Gaulle, qui se trouve à Londres, vient de lancer un appel à tous les Français présents en Grande-Bretagne. Il leur demande de se mettre en rapport avec lui afin de continuer le combat partout où cela sera encore possible.


Je me rends aussitôt au commissariat de police où je tente d'expliquer, dans un anglais approximatif, que j'appartiens à la famille de ce général et voudrais le joindre. (...)
Par acquit de conscience sans doute, les policiers se sont décidés à entrer en contact avec leurs collègues londoniens. L'un d'eux arrive le soir même avec un message nous indiquant où rejoindre mon père dans la capitale britannique. Nous prenons le train le lendemain jeudi 20 juin, vers huit heures, pour arriver dans la soirée en gare de Victoria, puis à l'hôtel Rubens, Buckingham Road, près du palais royal. (...)


Nous apprenons alors qu'il est arrivé à Londres le lundi 17 juin vers treize heures, avec le seul lieutenant Geoffroy de Courcel. Le mardi 18 juin, il a trouvé un bureau provisoire au quatrième étage à gauche, 8, Seymour Place (devenu Curzon Street, à l'est de Hyde Park), dans l'appartement de Jean Laurent, son chef de cabinet civil qui lui en avait remis les clefs. Sa première secrétaire, bénévole, a été Mlle Elisabeth de Miribel. La voiture dont il peut immédiatement disposer avec un chauffeur est la Bentley d'Alfred Étienne Bellenger, directeur de la succursale de l'orfèvre-bijoutier français Cartier. Son épouse Madeleine et lui, qui habitent une grande maison avec jardin, Woodfield, 11, Lytton Grove, Putney Hill, à Londres SW 15, se montrent aussitôt des amis fidèles et dévoués, bien qu'il ne les ait pas connus auparavant, comme ils le seront en faveur des hommes de la France libre tout au long de la guerre, en toutes circonstances et d'une façon toute désintéressée.


Le Général a lancé son premier appel radiodiffusé aux Français le 18 juin à dix-huit heures, de Greenwich, à la British Broadcasting Corporation où il s'est rendu en taxi. A ce moment-là, nous nous trouvions encore à Brest et nous nous apprêtions à embarquer. Ma mère, mes sœurs et moi ne l'avons donc pas entendu."


Mémoires accessoires, 1921-1946, Plon, 1997

 

Alain de Boissieu

"S'évader et si possible rejoindre ce fameux général qui avait prononcé l'appel du 18 juin..."Alain de Boissieu

Alain de Boissieu, sous-lieutenant de cavalerie


"Après ma tentative d'évasion remise en cause par l'attitude singulière de mon chef de colonne de prisonniers (…), l'occasion se présenta à Beauraing en Belgique lorsque notre colonne fut tronçonnée avant d'embarquer dans différents trains. J'essayai alors, pendant le passage à Luxembourg, de quitter le wagon à bestiaux pour prendre le large et rejoindre la France à la faveur de la traversée de ce pays ami que je connaissais un peu, puisque le 15e GRDI avait surveillé la frontière pendant plusieurs mois. Je trouvai un complice en la personne d'un officier du Génie, René Dorf, de la 10e DI, qui désirait aussi s'évader et si possible rejoindre ce fameux général qui avait prononcé l'Appel du 18 juin dont on nous avait parlé en Belgique."


Pour combattre avec de Gaulle, 1940-1946, Plon, 1981

Pierre Messmer


Pierre Messmer"En lisant Le Petit Provençal (...), j'apprends qu'un appel a été lancé de Londres par le général de Gaulle "

Pierre Messmer, sous-lieutenant de l'armée de terre, actuel Secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences morales et politiques

"Au soir du 18 juin, arrivée à Marseille. Non loin de la gare Saint-Charles, nous prenons une chambre à l'Hôtel de Nice où nous passons une bonne nuit. Le lendemain matin, ayant acheté d'occasion quelques vêtements civils, style couleur de muraille (pantalon de flanelle grise et vestes de sport défraîchies), nous voici à la recherche d'un embarquement. Pour augmenter nos chances et diminuer les risques, nous opérons séparément, Simon vers la Joliette et moi dans le quartier du Vieux-Port. Nous nous retrouvons pour dîner sans avoir obtenu aucun résultat.
En lisant Le Petit Provençal, du mercredi 19 juin je crois, j'apprends qu'un appel a été lancé de Londres par " Le général de Gaulle " (sic). La première page du journal est couverte de titre belliqueux : " Les armées françaises continuent la lutte " (5 colonnes), " Continuer la résistance " (3 colonnes), avec, en sous-titre, " Toutes les villes de plus de 20 000 habitants ont été déclarées villes ouvertes ", ce qui paraît plutôt contradictoire. Décidément, la censure marseillaise laisse encore à désirer."


Après tant de batailles, Albin Michel, 1992

Jean Simon

"Nous étions de toute façon décidés à gagner l'Angleterre"Jean Simon

Jean Simon, lieutenant de l'armée de terre, Chancelier de l'Ordre de la Libération

"Bien entendu, nous n'entendîmes pas l'appel du 18 juin. Nous ne soupçonnions même pas qu'il pût être lancé. C'est Messmer qui en eut connaissance le premier en ouvrant Le Petit Provençal, au matin du 19. Nous n'eûmes pas le loisir de le commenter. Nous étions de toute façon décidés à gagner l'Angleterre. Tant mieux si un officier inconnu (le journal parlait d'un certain "général de Gaulle") nous y avait précédés et appelait à la poursuite de la guerre et à la résistance !"
'


La saga d'un Français libre, Presses de la Cité, 2000

  

 

 

René Cassin


René Cassin"Cette nouvelle me frappa comme un trait de lumière"

René Cassin, professeur de droit

"A l'heure même où se déroulait notre entretien, le 18 juin au soir, une voix lançait de Londres, le premier appel à la Résistance : c'était celle du général de Gaulle. Cet Appel, nous ne l'avions point entendu alors !
C'est seulement le lendemain matin, le 19 juin, qu'après avoir vainement tenté de voir Politis, ambassadeur de Grèce, et avoir rencontré à Biarritz un de ses collègues diplomate de l'Amérique latine, extrêmement pessimiste sur le sort de la Grande-Bretagne, j'appris à Bayonne qu'un général français avait la veille, proclamé en substance à la radio de Londres : "La France a perdu une bataille, mais n'a pas perdu la guerre. Cette guerre à un caractère mondial. Je fais appel aux officiers, ingénieurs et techniciens se trouvant en Angleterre pour continuer le combat."
Cette nouvelle me frappa comme un trait de lumière. "Cet homme a raison, me dis-je : la guerre est mondiale. Je l'ai toujours pensé. Avec la volonté, nous pourrons la gagner." Cependant, mon devoir de l'heure primait tout autre. " Si d'ici trente-six heures, les pouvoirs publics n'ont pas décidé de continuer la guerre sur un sol français outre-mer, c'est à Londres, à ses côtés, qu'il faudra se rendre."


Les hommes partis de rien : le réveil de la France abattue (1940-1941)
, Paris, Plon, 1974

Yves Guéna

 

 

Yves Guéna

 

"J'étais en ce soir de 18 juin, résolu à quitter le pays avant qu'il fût occupé"Yves Guéna

Yves Guéna, jeune engagé dans les Forces françaises libres, ancien Président de la Fondation Charles de Gaulle

"J'arrivai à Brest alors que la ville, surprise de sentir soudain l'approche de l'ennemi, était survolée par quelques avions allemands, recevait ses premières bombes et entendait claquer les canons anti-aériens de la marine. Mon père restait à Brest. Je partis avec ma mère et mon jeune frère dans la petite maison au bord de la mer, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la ville, où nous passions chaque année les vacances d'été. C'est là que j'appris la demande d'armistice ; il y avait déjà en raison des événements, quelques estivants dans cette station balnéaire ; la première réaction autour de moi fut, je m'en souviens bien, l'incrédulité et, sinon le désir de résister, du moins le refus de cette lamentable issue. Le lendemain 18 juin, dans la journée, nous sûmes que les Allemands avaient dépassé Rennes. A la nuit tombée, je fus averti que les troupes anglaises et françaises - pour celles-ci, il s'agissait du corps expéditionnaire récemment revenu de Norvège - s'embarquaient pour l'Angleterre - donc qu'on ne défendrait pas l'extrême pointe de la Bretagne - et aussi qu'un général venait de lancer à la radio de Londres un appel à poursuivre la lutte. (…) J'étais en ce soir de 18 juin, résolu à quitter le pays avant qu'il fût occupé. (…) Je sautai dans un remorqueur de la marine commandé par un vieil officier marinier bienveillant et nous appareillâmes pour Ouessant. C'était le 19 juin 1940."

Le temps des certitudes, 1940-1969

, Flammarion, 1982

Geneviève Anthonioz-De Gaulle


Geneviève Anthonioz-De Gaulle"Ma grand-mère dit (...) : C'est mon fils M. le curé, mais c'est mon fils !"

Geneviève Anthonioz-de Gaulle, nièce du Général, déportée à Rävensbruck

"Nous avons passé la nuit du 17 au 18 à Locminé dans le Morbihan dans des abris de fortune, comme tant de réfugiés de l'époque, réservant à ma grand-mère un petit coin de matelas qu'on avait pu lui trouver.(...)
Le 18 juin, des ordres contradictoires sont arrivés et sur la place principale de Locminé les hommes se sont rassemblés, quelques officiers autour d'eux. C'est alors que nous avons vu passer les premiers détachements allemands, c'étaient des motocyclistes habillés de noir. avec des casques de cuir noir et leurs grosses motos qui vrombissaient semblaient chanter un cri de victoire. (...)
Ceux qui ont à peu près mon âge, ont connu l'humiliation de voir l'ennemi pénétrer comme cela sans que personne ne tente de l'arrêter, cet ennemi méprisant. cet ennemi qui nous écrasait. A ce moment-là nous avons vu arriver du fond de la place un prêtre en soutane, qui se dirigeait vers le groupe d'officiers pour leur faire part de ce qu'il venait d'entendre. Il avait écouté la radio de Londres et avait entendu l'appel du 18 juin. A sa manière il essayait de nous le redire, il ne fallait pas désespérer, mais continuer le combat. Un jeune général qui avait été secrétaire d'Etat à la Défense Nationale appelait tous ceux qui voulaient le rejoindre pour relever l'épée de la France. Nous écoutions, bouleversés, et ma grand-mère, petite dame en noir, un peu courbée, à laquelle personne ne faisait attention, tira le prêtre par la manche et dit : " c'est mon fils. Monsieur le Curé, mais c'est mon fils ! " Dans cette humiliation si profonde il y avait déjà la lumière de l'espérance, et déjà le sursaut de la fierté."


Espoir n°73, décembre 1990

L'esprit du 18 juin

Gaston Palewski

L'esprit du 18 juin, Espoir n°31, juin 1980

 

Les Français se disaient « La France est perdue ».

 

Les armées ennemies s'avançaient sur le sol du pays. Rien ne paraissait pouvoir arrêter ce flot. Les responsables de la survie de la République avaient abdiqué, laissant la place libre à ceux qui demandaient au désastre de consolider un nouveau régime, né et prospérant à l'ombre de l'ennemi. De quelque côté que l'on se retournât, l'espérance semblait morte. L'Amérique ne pouvait, ne voulait intervenir. L'Angleterre à laquelle Winston Churchill avait insufflé sa résolution, se maintenait dans la résistance, mais elle était sans armes. On oubliait sa flotte, ses avions, les Français disaient : « Ils ne pourront jamais repousser l'invasion. »

 

Certes il y avait une poignée d'hommes qui voulaient résister. Il y avait ceux qui, comme Zirnheld et Dodelier, préfèraient mourir debout que vivre à genoux. Mais isolés et dispersés, s'ignorant les uns les autres, venus des points les plus divers, ils ne semblaient pas pouvoir former une force cohérente. C'est alors qu'un homme s'est levé et a parlé. Il s'est substitué au dernier gouvernement de la IIIe République dans lequel il occupait un poste secondaire, mais où il y apparaissait déjà, aux yeux de certains, comme chargé d'espérance. Il a appelé à lui les éléments qui, hors de l'atteinte de l'ennemi, pouvaient continuer le combat.

 

Car c'était de cela qu'il s'agissait d'abord : continuer à combattre pour préserver les alliances, c'est-à-dire l'honneur.


Et puis il a mesuré la résolution britannique. Il a discerné les éléments présents et à venir dont pouvait disposer le camp de la liberté.

 

En même temps, il lui a bien fallu se rendre compte que, pour des raisons diverses, pas un de ceux qui en France jouissaient du prestige qui s'attachait soit à un passé glorieux soit à de hautes responsabilités soit à un grand poste, que pas un de ceux-là ne prenait la parole pour lever le drapeau et dire au pays que l'honneur de la France comme son intérêt lui imposaient la fidélité à l'alliance.

Et, dans le silence d'une petite chambre d'hôtel, d'un petit bureau de Londres, cet homme s'est mis en face de lui-même. Il s'est dit qu'il allait devoir se substituer à la nation muette et relever le drapeau.


Voilà ce qui s'est passé le 18 et le 19 juin 1940. Il n'y a pas dans l'Histoire de France de situation comparable à ce tête-à-tête avec l'avenir d'un homme seul que les événements acculent à être lui-même.


La décision qu'il a prise dénote une telle résolution intérieure, une telle concentration de l'intelligence, un tel élan de la volonté que la nature intime du général de Gaulle tel un fil électrique dans lequel est passé un courant trop fort, s'en est trouvée modifiée pour toujours. La France Libre était née. L'histoire des Français s'enrichissait d'un nouveau héros national, peut-être le plus grand qu'elle ait connu.


Telle a été sur le plan affectif, sur celui de la décision personnelle, la genèse de l'Appel du 18 juin.
Mais ce qui a donné sa résonance à cet appel, ce qui l'a rendu irréfutable et convaincant, c'est son substratum intellectuel.


Dans ce que contient cet appel, il y a non seulement la genèse, mais tout le devenir de la France Libre. Il y a la démonstration que la victoire est possible, qu'elle est certaine. L'Empire britannique, maître des mers, la puissance industrielle de l'Amérique, tout cela doit inciter les Français à tenir et à lutter. C'est cela, c'est ce schéma intellectuel, si clair dans le cerveau de cet homme seul, qui s'est réalisé dans la lutte pour la victoire.


Les Romains remerciaient leurs généraux vaincus de n'avoir pas douté de la patrie. Le peuple français connaît la dette qu'il a contractée vis-à-vis du général de Gaulle pour lui avoir annoncé que, s'il le voulait, la victoire serait sienne un jour.


En ce 18 juin 1980, c'est le peuple français tout entier qui se tourne vers le Général et lui dit sa reconnaissance d'avoir sauvé son avenir et son honneur, en ne désespérant jamais du destin de la patrie.


Ce sens du possible fondé sur la prescience de l'avenir, c'est cela l'esprit du 18 juin. Cet esprit du 18 juin marque cette deuxième venue au pouvoir qui, pour la seconde fois, a replacé la France à son rang parmi les nations.


C'est pour veiller sur cet héritage qu'il faut garder intact en nous l'esprit du 18 juin

 

La force de l'idée

 

Pierre Lefranc

La force de l'idée, Espoir n°31, juin 1980

 

L'acte du 18 juin 40 est un exemple admirable de la prédominance de l'idée sur les faits.


Combien sont nombreux ceux qui s'inclinent devant les circonstances. En elles, ils trouvent toujours le prétexte au renoncement. Cent fois dans l'histoire la défaillance s'est dissimulée sous la mauvaise raison que la conjoncture, hélas, s'opposait au triomphe des intentions.


De Gaulle, méprisant les événements qui écrasaient tous les dirigeants, tint sa conviction pour plus puissante que les premiers et les seconds réunis. Une conviction, celle d'un homme seul, ce peut être ou fragile ou le levier qui fait basculer la suite. Etre fort, suffisamment, pour croire en une certitude à laquelle tout s'oppose, c'est aller au-delà du courage. Il fut ainsi quelques individualités peu nombreuses : Galilée, Christophe Colomb, Pasteur... Ils eurent la force de continuer à croire qu'ils avaient raison contre l'unanimité de leur époque.


Engagement pris par un seul mais dont la valeur s'imposera année après année, même aux plus indifférents parce que le choix porte en lui une vérité que les plus habiles manoeuvres ou les plus violentes représailles ne parviendront ni à dissimuler ni à étouffer.

 

Déceler la réalité derrière les brouillards et les masques, sans doute nombre d'intelligences y parviennent ; ainsi en 1940 quelques dirigeants pensaient que la guerre n'était pas perdue pour la France à condition qu'elle la continuât là où elle disposait encore de moyens, sur mer, dans les airs, en Afrique, mais le courage manqua. Après quelques velléités les Noguès et autres Mittelhauser se laissèrent impressionner et cédèrent. Leur conviction ne résista pas. Il n'y en eut qu'un vraiment.


D'où venait sa certitude ? Sans doute de la constatation que ses prévisions sur la guerre venaient, au détriment de la France, de se révéler justes. Et aussi d'une profonde révolte qui le saisit à la vue de l'effrondrement subit du grand pays qui était le sien. Ceux qui avaient connu de Gaulle avant n'ont pas été surpris que la voix qu'on entendit fût la sienne, c'est constater qu'il avait déjà donné l'impression d'être capable d'aller au bout de ses certitudes.


Aujourd'hui l'entreprise de juin 1940, quia sagement pris sa place dans les manuels d'histoire, paraît presque naturelle ; peut-être les jeunes ne s'en étonnent-ils même pas; «la France a continué» pensent-ils. Quel plus bel hommage que celui-là ! C'est bien ainsi. Mais nous qui savons la solitude, le dénuement et l'angoisse que cachait cet appel, reconnaissons qu'il est pour nous le plus bel exemple de dignité humaine qu'il nous a été donné de connaître.

 

 

Les heures décisives, entretien avec Geoffroy de courcel


Claude Bouchinet-Serreulles

Les heures décisives, entretien avec Geoffroy de courcel, Espoir n°92, juin 1993

a lire au lien suivant : http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/1940-1944-la-seconde-guerre-mondiale/l-appel-du-18-juin/temoignages/geoffroy-de-courcel-les-heures-decisives.php

Autres Témoignages

a lire au lien suivant : http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/1940-1944-la-seconde-guerre-mondiale/l-appel-du-18-juin/temoignages/autres-temoignages.php

 


 

 

 

 

 

 

 

       
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