Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de David Debruyne

Don d'organes : il faut exprimer son choix

Le don d'organes est un choix qui engage chacun de nous mais aussi nos proches. "Faire connaître son choix", c'est l'invitation lancée par l'Agence de biomédecine à l'occasion, le 22 juin, de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. Aujourd'hui, le don d'organes est en recul. Roselyne Bachelot a annoncé le lancement d'une réflexion collective afin de lui insuffler un nouvel élan.

Pour le don d'organes, la parole s'impose. "Pour sauver des vies, il faut l'avoir dit", tel est le message porté par la campagne 2010 de la Journée nationale sur le don d'organes et la greffe. "Je veux donner mes organes après ma mort", des mots simples qui peuvent sauver des vies. Des mots que 77 % des personnes ont exprimés auprès de leurs proches (source : Ipsos Santé pour l'Agence nationale de la médecine).

Un nouvel élan pour le don d'organes

Chaque année, la greffe sauve ou améliore la vie de 4 500 personnes. Un chiffre malheureusement insuffisant au regard des besoins. Le lancement en 2000 du Plan greffe avait permis une augmentation de 50 % des dons d'organes jusqu'en 2008. A titre d'exemple, "le Plan greffe est à l'origine de près de 5 500 greffes rénales supplémentaires au cours de la dernière décennie", précise Roselyne Bachelot.

L'année 2008 marque le début d'une baisse continue des dons. "En 2009, plus de 14 400 malades ont eu besoin d'une greffe, seuls 4 580 ont pu en bénéficier", déplore la ministre de la Santé. Un nouvel élan est nécessaire. "Je souhaite tout particulièrement que des mesures nouvelles soient lancées pour répondre aux besoins des patients", a déclaré Roselyne Bachelot. Elle a demandé à l’Agence de la biomédecine d’engager une "réflexion collective sur la meilleure [façon] de donner un nouvel élan à la greffe."

Le "renforcement du caractère fondamentalement humain et porteur de lien social de notre système de santé [est] un axe fort du nouveau pacte solidaire de santé que je propose aux Français", a conclu Roselyne Bachelot.

Zoom sur

 

 
 
Exprimer son choix pour le faire respecter. En France, il existe deux moyens de signifier son choix sur le don d’organes :

Vous êtes favorables au don : il faut le dire à vos proches pour qu’ils puissent en témoigner. Les cartes de donneur n'ont pas de valeur légale. Les médecins formulent toujours aux proches les demandes de prélèvement.
Vous n'êtes pas favorables au don : deux démarches sont possibles : dire votre choix à vos proches ou vous inscrire sur le registre national des refus géré par l’Agence de la biomédecine. Ce registre est systématiquement consulté par les équipes médicales lorsqu’un prélèvement est envisagé. Cette démarche écarte du prélèvement toute personne inscrite.
(Source : Agence de la biomédecine)
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article