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Le blog de David Debruyne

L’université doit s’adapter à sa démocratisation

Les connections entre lycées et enseignement supérieur se sont déréglées

Comment réduire le taux d’échec particulièrement élevé dans le premier cycle universitaire ? Comment faire rentrer au plus vite les jeunes diplômés dans la vie active ?

Ces 2 questions lançaient la quatrième et dernière table ronde des rendez-vous de l’Education axée sur « Le temps de l’autonomie ».

L’occasion pour Benoist Apparu, secrétaire d’Etat, d’évoquer la cohérence des parcours. « Les filières courtes se sont transformées peu à peu en premier cycle universitaire.

Les connections entre le lycée et le début de l’enseignement supérieur se sont déréglées », remarque Benoist Apparu qui souhaite que « dans les IUT et BTS, un quota minimum de places soit réservé aux bacheliers technologiques ».

Autre souhait : que l’université qui formait hier enseignants et chercheurs et qui forme aujourd’hui des cadres s’adapte à cette démocratisation.

Présent également, Luc Chatel en a profité pour s’insurger « contre cette idée qu’à 14 ans on doit savoir ce que l’on va faire dans la vie. Tout notre enjeu est d’aider progressivement les jeunes à préparer leur projet de vie professionnelle et formation ».

Constatant que « jamais les filières ne se croisent » (général, pro, techno), le ministre de l’Education veut mettre en place des passerelles.

L’autonomie des universités a fait l’objet de nombreuses questions, remarques et recommandations. Comme celle émanant des ateliers de l’UMP : « Que les établissements puissent s’ancrer dans leur territoire ». Comprendre à l’écoute des besoins économiques et des débouchés dans le souci de procurer de l’emploi aux étudiants à la sortie de leurs études

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