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Le blog de David Debruyne

« Pour faire tourner l’économie, il faut laisser l’argent dans le porte-monnaie des Français »

A Annecy, Xavier Bertrand a de nouveau marqué son hostilité à toute augmentation générale de l’impôt

Emploi, croissance, sécurité, réformes parmi les sujets formulés sur la caravane des idées par les militants

Entouré de Frédéric Lefebvre qui ne « manque jamais de courage », de David
Douillet , celui qui a « tant de fois fait honneur au drapeau français », de Bernard Accoyer et de nombreux parlementaires et élus de Haute-Savoie, Xavier Bertrand est venu mercredi 25 août animer une partie de la caravane des idées stationnée en bordure du lac d’Annecy.

Echanges avec des passants, des vacanciers, des militants. Mais également avec la presse à qui, sur le sujet des Roms, le secrétaire général de l’UMP a expliqué que tout était fait « dans le respect des lois de la République. Quand nous renvoyons des gens dans leur pays, on le fait en respectant des procédures et des règles », a-t-il souligné avant de se rendre dans la petite commune de Cornier où plus de 300 personnes l’attendaient.

Dans une réunion articulée sous le mode questions-réponses, les préoccupations se sont portées sur la croissance économique, l’emploi, la sécurité, les réformes engagées mais également l’ « exaspération » de nombreux devant les récentes prises de position divergentes de certaines personnalités du mouvement « alors qu’il y a tant de choses à faire encore pour sauver la France et qu’il faut dans cette tâche soutenir le président de la République ».

Un président qualifié par David Douillet de « bon père de famille qui rétablit les comptes ». « La France est entrée en déficit structurel depuis 1981 », explique Frédéric Lefebvre. « Il est le 1er chef de l’Etat dans le monde à avoir parlé aux Français droit dans les yeux, à engager une politique de soutien à la croissance et de réduction de la dépense publique. Rien ne le fera bouger de sa ligne car c’est la ligne qu’il faut pour le pays ».

L’occasion pour Xavier Bertrand de répéter qu’il n’était pas « pour l’augmentation générale des impôts car je ne suis pas socialiste. C’est là la différence avec le PS : nous voulons faire des économies, mieux dépenser et non augmenter les impôts. Si vous voulez faire tourner l’économie, il faut laisser l’argent dans le porte-monnaie des Français… ».

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