30 Avril 2010
Depuis le début du mois, nous avons pu constater la mise en œuvre des grignoteuses pour la démolition du quartier de l’ilot des peintres de Grande-Synthe, en commençant par la résidence Toulouse Lautrec puis la résidence millet.
Ces travaux sont nécessaires, en égard aux conditions sanitaires des locataires (des rats envahissaient les immeubles), mais depuis le temps que le maire en parlait, les locataires commençaient à désespérer.
Le maire va nous dire que les deux projets de renouvèlement urbain (Courghain et ilot des peintres) ont vu le jour grâce à lui. Ce n’est pas du tout grâce à lui mais plutôt à Jean louis Borloo, ministre délégué à la ville et à la rénovation urbaine, qui, en août 2003, a proposé une loi pour la création d’un programme national de rénovation urbaine (PNRU) : constructions de logements locatifs sociaux, démolitions de logements vétustes, et création de l’agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) qui décide quel projet de renouvèlement urbain sera subventionné.
Sans cette agence et ses subventions, aucun projet n’aurait abouti. Alors Monsieur Carême peut dire merci à l’Etat, qui, selon ses dires, se désengage (la preuve que non) !
Mais ce dossier ne fut accepté qu’en partie : seules les barres seront démolies, les 4 tours vont être conservées. De ce fait, il y aura des nouveaux logements d’un coté, des vieilles tours au milieu, et de l’autre coté des équipements rénovés (palais du littoral et piscine). Dés lors, on peut se demander s’il sait présenter ses dossiers. Ou peut-être a-t-il des projets trop onéreux ?
le projet pour l'ilot des peintres
Comme beaucoup de Grand-Synthois qui attendent un logement, je m’interroge: à qui sont attribués les nouveaux logements ?
Il semblerait qu’il faudrait être proche du maire, ne pas habiter Grande-Synthe ou avoir la bonne carte politique.