« Président, tenez-bon ! »

Tel est le message lancé par des sympathisants, lors d’une réunion publique à Soulgé-sur-Ouette (Mayenne)

La notion de courage mise en avant

« Le courage c’est quelque chose qui compte. Président, tenez-bon ».
C’est, en substance, le message qu’ont adressé les 150 adhérents et sympathisants qui ont assisté, jeudi 28 octobre à Soulgé-sur-Ouette, à quelques kilomètres de Laval (Mayenne), à une réunion publique sur les retraites animée par Xavier Bertrand. Charge ensuite au secrétaire général de transmettre le message à Nicolas Sarkozy.


Un message particulier dans un contexte particulier. Celui au lendemain de l’adoption définitive du projet de loi sur les retraites par le Parlement.
Et au soir d’une nouvelle journée de grève peu suivi et qui a été marqué à Laval par l’envahissement de l’enceinte du groupe Actual et le blocages de ses accès par une cinquantaine de manifestants, ce pour empêcher physiquement Xavier Bertrand d’échanger avec une vingtaine de chefs d’entreprises sur leurs sujets de préoccupation.L’échange a pu cependant s’organiser très vite via une audioconférence. Et  les chefs d’entreprise ont pu exposer leurs préoccupations, notamment celles liées au coût du travail.

Les manifestants s’étaient également donné rendez-vous à Soulgé-sur-Ouette pour perturber la réunion publique et non débattre et dialoguer comme le proposait Xavier Bertrand . «  Certains sont venus exprès pour l'affrontement. Débattre et dialoguer ? Nous le leur avons proposé et ils ne veulent pas. Nous empêcher de nous réunir c’est pas de la démocratie. On ne va pas inverser les rôles », remarquait Xavier Bertrand  qui pendant plus de 2 heures a répondu aux questions des personnes présentes.
Pénibilité, carrières longues, alignement public-privé,  situation des mères de familles, des travailleurs handicapés… les sujets n’ont pas manqué. Et Xavier Bertrand s’est appliqué à faire ce qu’il avait dit au lancement du projet. « Nous expliquerons avant, pendant et après » cette réforme « courageuse, juste et indispensable ».