« Cette réforme est essentielle. La France s’y est engagée. La France la mettra en oeuvre ».
A l’occasion d’un point-presse à Deauville lors du Sommet France-Allemagne-Russie, Nicolas Sarkozy est revenu sur la réforme des retraites et les mouvements sociaux.
« Je comprends l’inquiétude. Dans une démocratie chacun peut s’exprimer mais on doit le faire sans violence et sans débordement », a-t-il remarqué.
De retour à Paris dès ce mardi 19 octobre après-midi, Nicolas Sarkozy a prévu de tenir une réunion « pour débloquer un certain nombre de situations, parce qu’il y a des gens qui veulent travailler et qui ne doivent pas être privés d’essence »,a-t-il ajouté.
Le président de la République a également ajouté que l ’ « ordre public serait garanti face à l’arrivée d’un certain nombre de casseurs ». Allusion notamment à l’incendie d’origine criminelle qui a entièrement détruit le collège Val d’Huisne du Mans. Ce qui faisait dire au ministre de l’Education, Luc Chatel, tant sur place dans la matinée que dans l’après-midi devant les députés que « ceux qui s’attaquent aux collèges de la Républiques s’attaquent aux valeurs de la République ».
Interrogé sur sa crainte des débordements, Nicolas Sarkozy a confié que « le plus grand débordement serait de ne pas faire mon devoir et de ne pas prévoir le financement des retraites ». Avant d’en appeler « à la responsabilité de l’ensemble des acteurs pour que les choses ne franchissent pas certaines limites ».