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Le blog de David Debruyne

Réforme des retraites : les « pseudo-propositions du PS ne sont pas crédibles »

A peine publié, le contre- projet du PS sur la réforme des retraites a été très sévèrement critiqué par Xavier Bertrandconf point presse retraites 7449-440x380

« Pas une once de courage mais une avalanche d’impôts, de taxes et de cotisations »

Le secrétaire-général de l’UMP s’est attaché à souligner l’absence totale de crédibilité de ce projet. Il a en effet la particularité de vouloir  « échapper à l’évolution de la démographie » et de peser « en majeure partie sur les classes moyennes ». Les socialistes proposent ainsi de ponctionner 3 milliards d’euros sur l’intéressement et la participation (qui concernent 10 millions de Français) et d'augmenter la CSG sur les produits du capital (dont les 20 millions de contrats d’assurance vie).

Dénonçant le recours à de nouvelles taxes qui vont créer du chômage et « annuler l’effet positif de la réforme de la taxe professionnelle », Xavier Bertrand a fustigé les « ressources virtuelles » mises en avant par le PS comme l’augmentation d’1 point des cotisations sociales salariales et patronales qui aura pour effet de détruire le pouvoir d’achat et l’emploi.

Derrière des mots séduisants où l’on dit vouloir taxer « les méchantes banques et les méchants riches », la réalité est toute autre pour Frédéric Lefebvre car derrière l’avalanche d’impôts, le projet du Parti socialiste est « anti-social et méprise l’économie et les travailleurs». «
En augmentant d’un point le montant des cotisations ce sont 50 000 emplois qui seront supprimés » détaille le porte-parole pour qui le système de « retraite choisie » (à la carte) prôné par le PS « remet en cause le système par répartition ». « C’est la facilité de ceux qui ne veulent pas s’engager », ajoute Xavier Bertrand.

Pour sa part, Nathalie Kosciuszko-Morizet qualifie d’« insincère » ce contre-projet. Et estime que « face à un problème de démographie, choisir de répondre par un plan financier n’est pas la bonne méthode ». Prendre 2 milliards d’euros sur les stock-options et les bonus,« cela voudrait dire qu’il faut les taxer à 70% »
, car l’assiette des bonus est aujourd’hui de 700 millions d’euros et celle des stock-options de 2 milliards d’euros.

  Enfin, pour Dominique Paillé, le Parti socialiste est « indécrottable ». «Il ne quitte pas ses vieux démons avec toujours plus de prélèvements, plus de taxes. Il est le Parti de la facilité et de la démagogie, le Parti d’un monde virtuel… Il n’y a rien à prendre dans ces propositionssi ce n’est des leçons de couardise ».

 

 

 

 

 

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