Sauvegarder notre système est un devoir d’Etat

Pour Eric Woerth, la réforme des retraites est « raisonnable, juste, efficace et solidaire »

Le rendez-vous des Français avec leur avenir

« Si nous ne voulons ni baisser les pensions, ni augmenter les impôts des Français, nous devons faire évoluer l’âge de la retraite ». A la tribune de l’Assemblée nationale, Eric Woerth a présenté, mardi 7 septembre, la réforme des retraites aux députés. « La réforme du courage et de la raison. Le rendez-vous des Français avec leur avenir », a-t-il souligné.

Estimant que « nous ne pouvons pas reporter indéfiniment les charges sur nos enfants », Eric Woerth inscrit ce projet dans un travail périodique de réforme. Comme celui réalisé en 1993, en 2003, puis en 2007-2008. « C’était des réformes importantes, contestées mais progressivement intégrées à notre pacte sociale », relève Eric Woerth pour qui « sauvegarder notre système est un devoir d’Etat ».

Il a qualifié cette réforme de « raisonnable, efficace, juste et solidaire ».

Raisonnable, car en fixant le départ à 62 ans à l’horizon 2018, le problème démographique est réglé.

Efficace en allant vers une convergence public-privé, en répondant aux défis considérables de l’emploi de seniors, en supprimant tout déficit dès 2018…

Juste en élargissant le dispositif carrières longues aux salariés qui ont commencé à 17 ans ; en mettant en avant un droit nouveau, la pénibilité. Deux dispositifs qui permettront à 100 000 personnes par an de partir plus tôt.

Solidaire en améliorant, notamment, la retraite des femmes par la prise en compte de la période des congés maternité, la progression de l’égalité professionnelle…